lundi 30 novembre 2009

30 novembre : poignardée devant ses enfants

Une femme meurt poignardée devant ses enfants

L'agression, à coups de couteau, s'est passée dans une HLM d'Hennebont. Le père des trois enfantss'est blessé en fuyant par la fenêtre. Il est en garde à vue.
Ils ont tous entendu ce cri d'enfant déchirer la nuit : « Arrête, arrête papa, non, non ! » Puis des bruits de coups et d'autres cris suppliants poussés par une femme. Il est un peu plus de 2 h, lundi, dans le quartier HLM de Kerihouais, à Hennebont (Morbihan).
L'agression dont vient d'être victime Françoise Lahcen, 39 ans, a réveillé les voisins. Beaucoup se précipitent à leur fenêtre, voient un homme sauter d'un balcon, au premier des quatre étages de l'immeuble H. Il se réceptionne mal, se brise la cheville et, malgré une main ensanglantée, tente de s'enfuir « en rampant ». Il sera interpellé, chez lui, dans un bâtiment proche de la même cité. Cet homme de 39 ans est le père des trois enfants de Françoise.

Au bâtiment H, une habitante ouvre sa porte. « J'ai vu son corps allongé sur le demi-palier, baignant dans une mare de sang. » Cette voisine a aussitôt appelé les secours.

« Frappée au niveaude la carotide »

La victime est décédée « d'un ou deux coups de couteau donnés au niveau de la carotide », précisait hier Fabienne Bonnet, procureure adjointe de la République de Lorient. « Elle est sortie blessée de son appartement, puis s'est écroulée quelques marches plus bas. »

Deux des enfants, âgés de 10 et 16 ans, auraient assisté à la scène. En état de choc, ils ont été hospitalisés.

Leur père, également. Il a été opéré de la cheville. Placé en garde à vue, il devrait être en mesure, aujourd'hui, de répondre aux enquêteurs. « Des indices graves et concordants laissent présumer sa participation » au crime, disent les enquêteurs.

Ce drame a suscité un très vif émoi. La victime n'habitait que depuis deux ans à Kerihouais. Mais elle avait servi dans un restaurant connu d'Hennebont. Son ancien employeur comme ses voisins, émus, décrivent « une femme belle, gentille et agréable ».

Yvan DUVIVIER.

Depuis le 1er janvier, dans l'Ouest, dix femmes sont mortes, victimes des violences infligées par leur mari, leur compagnon ou leur ex. Cinq d'entre elles avaient plus de 68 ans.

Ouest-France

samedi 21 novembre 2009

Kavidha, une femme brûlée vive par son mari

Lui (43 ans), il s'imbibe d'alcool, et puis elle (29 ans), il l'imbibe d'essence pour lui mettre le feu. Pourtant, ils étaient séparés depuis quelques mois, parce que leur mariage ne fonctionnait plus, vivant à Meaux chacun de leur côté.
La victime est hospitalisée dans un service pour grands brûlés, touchée à plus de 70%.

Il faut ajouter que cela arrive alors que la mère revient de l'école avec leur fille de 8 ans.

Les voisins avaient bien souvent alerté la police, car l'homme venait souvent, ivre, voir sa fille et sa femme. Celle-ci ne le laissant pas entrer, il les menaçaient et les injuriaient très violemment.

source : Libération et Le post

lundi 2 novembre 2009

2 novembre 2009 : Drame familial à Garges-lès-Gonesse, où un homme a abattu son épouse avant de retourner l’arme contre lui.

Sylvie C., 41 ans, a été abattue hier par son mari avant que celui-ci ne retourne l’arme contre lui. Le drame s’est noué vers 12 h 30, rue Bellevue, à Garges-lès-Gonesse, dans le secteur des Doucettes.
C’est au fond du jardin, dans ce pavillon familial dissimulé par de hautes grilles que les faits se sont déroulés.
L’alerte aurait été donnée par le second enfant du couple, une fillette âgée de 9 ans. Vraisemblablement présente dans la maison, c’est elle qui a découvert ses parents inanimés. « Elle est sortie de chez elle et a demandé de l’aide dans la rue en disant que son père et sa mère étaient couverts de sang », relatent des voisins.
Lorsque les pompiers arrivent sur place, ils découvrent Sylvie et son mari gravement blessés. Elle a été atteinte par un ou plusieurs coups de fusil de type 22 long rifle. Son conjoint a alors retourné l’arme contre lui, se tirant une balle au niveau du menton. Il a été évacué dans un état critique vers l’hôpital Henri Mondor de Créteil (Val-de-Marne). Malgré les soins prodigués, Sylvie est décédée sur place. Leur fille ainsi que deux autres femmes, membres de la famille, ont été transportées en état de choc vers le centre hospitalier de Gonesse.

« Ils donnaient l’image d’un couple heureux et amoureux »

L’enquête a débuté dans la foulée pour tenter de comprendre ce qui a pu conduire cet homme à commettre un tel acte.
Le couple vivait à Garges depuis de longues années avec leurs deux enfants. Les voisins, présents à l’heure du drame, n’ont rien entendu. Sylvie était une femme bien connue dans le quartier, vendeuse à la boucherie Baldacchino tenue par sa famille. « Son mari d’origine portugaise travaillait comme mécanicien dans un garage automobile de Garges », raconte un habitant.
Dans le quartier, c’est l’incompréhension. « Ils donnaient l’image d’un couple heureux et amoureux, mais nous ne sommes jamais dans l’intimité des gens. Je n’arrive pas à réaliser ce qui vient de se passer. On se croirait dans un mauvais film. Je pense surtout à leurs enfants », lance une voisine qui côtoyait Sylvie.

Le Parisien

dimanche 1 novembre 2009

1 novembre 2009 : Une femme poignardée par son concubin à Gennevilliers

Une femme d'environ trente-cinq ans a été mortellement poignardée par son concubin, pour une raison inconnue, à Gennevilliers, dans les Hauts-de-Seine, aujourd'huivers midi.

Les concubins, âgés tous deux d'environ trente-cinq ans, auraient eu un premier différend. La femme serait alors sortie de l'appartement dans lequel ils vivent, puis y serait rentrée, et ressortie en titubant. Elle se serait alors effondrée au pied de l'immeuble.

Les secours ont été appelés par des témoins. La victime a été conduite à l'hôpital Bichat, à Paris, où elle est morte en début d'après-midi. Interpellé sur place, le concubin, hagard, a immédiatement reconnu les faits. Il a été placé en garde à vue. La police judiciaire des Hauts-de-Seine a été saisie de l'enquête.

Le Figaro