Drame conjugal à Montaut sur fond de séparation.
... C’est à l’extérieur du village, sur la route de Gaudiès, que les faits se sont déroulés, au lieu dit Carrière, une maison située en bord de route, entourée d’arbres et de prairies, une vieille ferme restaurée. C’était là que vivaient et qu’ont vécu Robert Oliveras et son épouse Voahanguy, dans ce village de Montaut où ils s’étaient mariés, mais où ils étaient particulièrement discrets et peu impliqués dans la vie de la commune. Et c’est là que s’est déroulé le drame.
Il est difficile pour l’heure de cerner toutes les raisons de ce malheureux dénouement d’une vie conjugale, mais il semblerait que le crime passionnel lié à un déchirement du couple, en soit à l’origine.
Dimanche, entre 20 et 21 heures, l’homme et la femme ont une nouvelle altercation, certainement au sujet d’une prochaine et définitive séparation, venant mettre un terme à de long mois de hauts et de bas entre les deux membres du couple.
C’est là que Robert Oliveras, 58 ans, a abattu son épouse, âgée de 45 ans, d’un coup de fusil de chasse. Et a retourné l’arme contre lui. (...)
Concernant la scène du drame, les faits se sont passés à l’extérieur de la maison. Le corps de l’épouse a été découvert dans la voiture, où elle a de toute évidence été abattue, sur son siège, d’un coup de fusil tiré à travers le pare-brise. Le corps de son mari a été trouvé gisant à proximité du véhicule.(...)
Robert Oliveras venait de prendre sa retraite depuis quelques mois, après de longues années passées au sein du Foyer intergénération de Loumet à Pamiers, où il avait exercé les fonctions de chef du service enfance. Son épouse, Voahanguy, était employée comme assistante sociale au sein de l’ADAPEI à Saint-Jean-du-Falga... (source : http://www.ladepeche.fr/article/2009/07/07/635665-Montaut-Il-abat-sa-femme-et-se-suicide.html#xtor=EPR-1 )