Une femme âgée de 37 ans a été tuée par balle, dimanche soir, à son domicile de Guilligomarc'h. L'auteur présumé des coups de feu, son mari avec qui elle était en instance de divorce, s'est rendu à la gendarmerie.
C'est un drame passionnel qui a coûté la vie, dimanche soir, à une habitante de Guilligomarc'h. EleinaThomsen, 37 ans, a été tuée par balles, à son domicile. Son mari, avec qui elle était en instance de divorce, est l'auteur présumé des faits. Vers 18h15, celui-ci vient déposer les enfants du couple (un garçon âgé de 4 ans et une fillette âgée de 6 ans) chez sa femme après en avoir eu la garde pour le week-end. Il a un bref échange verbal avec elle. Puis, trois coups de feu sont tirés en direction de la femme, à l'aide d'un pistolet 38 special. EleinaThomsen s'écroule alors sur la pelouse du pavillon, où elle vivait avec ses deux enfants. Présent sur les lieux en compagnie de ses trois enfants, le nouvel ami de la victime aurait également été menacé. Avant de s'enfuir, l'auteur présumé des faits serait revenu sur ses pas. Plusieurs coups de feu ont encore été tirés sur le corps de sa femme, alors à terre.
L'homme se livreaux gendarmes
Le mari de la victime s'est ensuite rendu, de lui-même, à la gendarmerie d'Arzano après avoir téléphoné à un ami puis à la famille. Le meurtrier présumé a alors été placé en garde à vue à la gendarmerie de Quimperlé. Les cinq enfants et l'homme, témoins de la scène, ont, eux, été hospitalisés et devraient bénéficier de soins psychologiques. Originaire des Iles Féroé, ÉleinaThomsen s'était installée il y a sept ans avec son mari dans un pavillon situé au lieu-dit Nilizic. Depuis près d'un an, l'homme, âgé de 38 ans, chef de quai sur le port de Brest, avait quitté le domicile familial pour partir vivre à Hanvec, dans la région de Landerneau. La femme, employée d'une entreprise de mareyage située sur le port de Kéroman, à Lorient, avait depuis refait sa vie avec un autre homme. Durant le week-end, ses enfants avaient confirmé à leur père que leur mère fréquentait «quelqu'un de très bien», ce qu'il n'aurait pas supporté. L'information judiciaire qui devrait être ouverte aujourd'hui par le parquet de Brest devra déterminer s'il y a eu préméditation.
Une arme achetéeen Suisse
Selon le procureur de la République de Quimper, «l'arme a été achetée en Suisse au mois de juin dernier. L'homme s'est arrêté dimanche sur la route entre Hanvec et Guilligomarc'h afin de charger le barillet de six cartouches». On ignore encore si l'auteur présumé des faits était autorisé à détenir cette arme. Certains voisins soulignaient, hier, que «la femme se sentait menacée depuis quelque temps par son mariet pensait même porter plainte auprès de la gendarmerie».
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