mardi 23 juin 2009

23 juin 2009 . Hauts de Seine une femme mortellement poignardée en pleine rue

Ce mardi matin, vers 9h30, une femme âgée de 48 ans a été tuée, en pleine rue à Gennevilliers, dans les Hauts-de-Seine, selon Le Parisien.

Selon les premiers éléments de l’enquête, la victime aurait été mortellement frappée de trois coups de couteau, à la gorge, au menton et à la poitrine.

Le concubin de la victime a été interpellé par deux motards de la direction départementale de la sécurité publique des Hauts-de-Seine, qui effectuaient des contrôles à proximité du lieu du drame, précise Le Parisien.

Le décès a été constaté peu avant 9h30. Le drame s'est déroulé devant une école maternelle, dans le quartier des Grésillons. La victime, qui n'habitait pas Gennevilliers, était «venue à la rencontre d'une amie».
L'homme, âgé de 53 ans et «défavorablement connu des services de police», selon une source policière, a été placé en garde à vue. D'après les premiers éléments de l'enquête, une rupture pourrait être à l'origine de l'agression.
La mairie a indiqué avoir mis en place une cellule de veille psychologique, avec l'Education nationale, afin d'aider» d'éventuels témoins sous le choc, notamment les parents, enseignants et personnel de l'école.

Source Le Parisien

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Complément d'information (identité, action) :

Marche contre les violences faites aux femmes en hommage à Marylène

Mardi 23 juin 2009, Marylène a été mortellement poignardée par son ex-conjoint devant une mini crèche, une halte garderie, une école maternelle et l’association L’Escale à Gennevilliers.
Les associations L’Escale, Plein Grés, Femmes relais, Femmes Solidaires, Elles Ouvrent La Porte, engagées aux côtés des femmes appellent à une marche silencieuse le 1er juillet 2009 à 18 heures. Le parcours partira du parvis de la mairie de Gennevilliers en direction du lieu du drame.
En 2008 en France, 156 femmes soit 1 tous les 2,5 jours, ont été tuées par leur compagnon ou ex-compagnon. Sans une mobilisation de tous et toutes, ces violences à l’encontre des femmes ne cesseront pas.
Les associations comptent sur la présence de tous et toutes pour rendre hommage à Marylène et dénoncer les violences conjugales.